Editorial - 01/01/2006 |
|
L'exemple d'Ouvéa en Nouvelle-Calédonie.
La
cocoteraie d'OUVEA, couvre une superficie estimée à
Le
rendement moyen de coprah reste faible. On l'estime à 500/700 Kg/ha.
La
production de coprah a pourtant atteint 2 000 tonnes en 1954. Cependant, on
constate une grande variabilité dans les livraisons de coprah par les
producteurs. En cours d'année, les pics de production sont enregistrés lorsque
les besoins d'argent liquide se font plus pressants : rentrée des classes, périodes
de mariage, rassemblements religieux et coutumiers, etc.
La
meilleure production récente atteignait les 450 tonnes en 1997.
Durant
les années 1998 et 1999, on peut imputer la baisse de production à l'impact négatif
des aides directes accordées sous forme RCL, RIL, qui ont démobilisé les
producteurs bénéficiaires. Ainsi la chute de production en 1998 et 1999, peut
être attribuée, en grande partie, au RCL. Celui-ci supprimé, le RIL a produit
les mêmes effets, à un degré moindre, en 2000 et 2001.
Les années
2000 et 2001, malgré une gestion saine, des problèmes de débouchés du
produit ont pénalisé fortement la production de coprah. Ces problèmes étaient
principalement dus au retard de l'ouverture de la savonnerie d'OUVEA.
Néanmoins, l'ensemble des producteurs reste très motivé malgré toutes ces vicissitudes. Au regard de l'intérêt des producteurs d'Ouvéa pour cette spéculation et du potentiel de la cocoteraie, on peut considérer qu'à OUVEA, une production de 500 à 600 tonnes est un objectif que l'on peut aisément atteindre d'une année à l'autre.
Aujourd'hui, 2006, la situation est stable avec une savonnerie qui fonctionne régulièrement, une production principale d'huile de coprah comme carburant pour les différents moteurs de l'île et surtout pour le producteur d'électricité ENERCAL qui a pris la décision d'inclure une cinquième tranche 100% huile de coprah dans son usine au centre d'Ouvéa.